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El Gusto

~ Le blog officiel du film de Safinez Bousbia.

El Gusto

Archives de Catégorie: Chronique

Tout sur le ney, cet autre instrument du chaâbi algérois

18 jeudi Oct 2012

Posted by espritplume in Chronique

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Le ney (persan ou turc), nay, naï ou nai (arabe) est une flûte oblique à embouchure terminale en roseau, originaire d’Asie centrale, dont les plus anciennes formes datent de l’âge des pyramides (représentation sur des peintures tombales égyptiennes vers 3000-2500 av. J.-C.). Lire la suite →

Tradition Chaâbi (3) -Traduction de la première strophe de la chanson El Harraz (Le Gardien jaloux)

11 jeudi Oct 2012

Posted by espritplume in Chronique

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Un harraz, un magicien du Hijaz, est venu jusqu’au Maroc, pour relever un défi. Lire la suite →

Concert au MAHJ: El Gusto, comme une grande famille…

04 jeudi Oct 2012

Posted by espritplume in Chronique

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El Gusto est comme une grande famille que l’on a plaisir à retrouver. A chaque concert que nous avons pu filmer ou prendre en photo, nous avons eu la chance de rencontrer ces musiciens et chanteurs, juifs et musulmans, si heureux de se retrouver une fois de plus sur scène. A Paris, dimanche dernier, au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, on les a découvert entrain de répéter dans la charmante cour de cet hôtel particulier du XVIIème siècle qui deux heures plus tard s’apprêtait à accueillir plusieurs centaines de personnes. Lire la suite →

Tradition Chaâbi (2): Histoire de la chanson « El Harraz – Le Gardien jaloux »

27 jeudi Sep 2012

Posted by espritplume in Chronique

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Cette chanson a été créée par le cheikh El-Mekki Ben El-Qorchi, poète-conteur aveugle marocain qui se déplaçait d’une place publique à l’autre, avec son petit singe sur l’épaule. Originaire de la ville côtière atlantique d’Azemmour, il finit sa vie après avoir longtemps habité à Marrakech, dans la ville de Larache, au début du siècle passé.
A lire aussi lire aussi en version anglaise – Read more for english version. Lire la suite →

Tradition Chaâbi: Introduction à l’histoire du Chaâbi (1)

20 jeudi Sep 2012

Posted by espritplume in Chronique

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Le genre musical « chaâbi » est d’apparition somme toute assez récente : il date des débuts du XXème siècle. Dominé par la haute stature du cheikh el-Hadj M’hamed El-Anqa, le chaâbi est indissociable de la capitale, Alger, et de sa fameuse Casbah. Il est surtout caractérisé par la qualité et la variété des textes dont il a fait son répertoire.

A lire aussi en version anglaise – Read more for english version Lire la suite →

« Mon Gusto, c’est vous ! » – Récit de ma petite escapade à Arles avec El Gusto.

18 mercredi Juil 2012

Posted by espritplume in Chronique

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Alors que plus de la moitié de la France vit sous les nuages depuis plusieurs semaines, en ce curieux début d’été, voici que le groupe algérien El Gusto a choisi de poser ses valises au pays du soleil, à Arles, plus précisément dans le cadre du festival « Les Suds ». Lire la suite →

Du côté des instruments utilisés par le Chaâbi: tout sur le banjo…

02 jeudi Fév 2012

Posted by espritplume in Chronique

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Le banjo est un instrument de musique à cordes pincées nord-américain. Avec sa table d’harmonie à membrane, on le distingue facilement de la guitare. Cet instrument serait un dérivé du luth ouest-africain « ekonting » apporté par les esclaves noirs et qui aurait suscité la création des premiers gourd-banjos (« banjo en gourde »). Le banjo représente désormais toute une famille d’instruments.

L’origine de l’instrument moderne remonte d’abord aux années 1830-1840 durant lesquelles a commencé l’industrialisation et la commercialisation d’un instrument plus ancien (xviie siècle) utilisé par les esclaves africains déportés aux États-Unis. La source iconographique la plus ancienne se trouve dans un récit de voyage écrit par Sir Hans Sloane en 1688 et publié à Londres en 1707. Les musiciens noirs exploitèrent l’aspect rythmique de l’instrument avec un tel succès que les blancs du Sud des États-Unis s’y intéressèrent.

À partir de la dernière décennie du xixe siècle, le banjo se distingua dans le style de pré-jazz appelé « Dixieland », vogue qui continua jusque dans les années 1930.

Ce banjo connut à nouveau le succès après la Seconde Guerre mondiale grâce aux Américains Pete Seeger (style traditionnel du Sud) et Earl Scruggs (bluegrass).

Autre instrument du chaâbi, le Qanûn !

24 mardi Jan 2012

Posted by espritplume in Chronique

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Le qanûn est un instrument à cordes pincées de la famille des cithares sur table, très répandu dans les pays du Moyen-Orient ainsi qu’en Grèce, en Iran, en Arménie et au Turkestan chinois. Il ne faut pas le confondre avec le santour qui est un instrument à cordes frappées.

Le mot arabe qanûn dériverait du grec : κανών, Kanon (la mesure) qui était aussi le nom donné à un instrument monocorde destiné à l’étude des intervalles en musique, connu déjà de Pythagore.

L’histoire ancienne du qanûn n’est pas bien connue. Il est vraisemblable que le qanûn descend de l’ancienne harpe. Certains l’attribuent au philosophe Al-Farabi à la fin du IXe siècle mais aucun écrit ne confirme cette thèse. D’autres lui attribuent une origine grecque ou assyrienne.

Dans la musique byzantine instrumentale, c’est-à-dire la musique savante laïque de l’Empire romain d’Orient (appelé aussi « Empire byzantin »), le qanûn existait déjà sous une forme appelée « psaltirio » en grec.

La plus ancienne mention de cet instrument dans la littérature arabe, est dans les contes des Mille et une nuits – d’origine perse – au Xe siècle.

Le qanûn avait alors une caisse de résonance aux formes variées (rectangle, triangle ou trapèze) sur laquelle étaient posées des cordes en boyau soutenues, à la droite de l’instrument, par un chevalet en contact avec la table d’harmonie (en bois) et rattachées, à sa gauche, à des chevilles (malawi en arabe) pour permettre l’accordage.

Le qanûn moderne remonte à la fin du XVIIIe siècle suite à l’évolution de l’instrument déjà utilisé dans l’Empire byzantin, dans les pays sous influence ottomane, au Maroc, en Iran, etc. Le qanûn ne permettait alors qu’un jeu monophonique avec la main droite. La main gauche devait appuyer sur les cordes pour changer la longueur de la partie pincée et ainsi permettre les modulations, à la manière des cithares asiatiques (koto ou qin).

À la fin du XIXe siècle, des luthiers de l’Empire ottoman (d’origine ethnique inconnue) ont introduit à la gauche de l’instrument, près des chevilles, des leviers (mantalia en grec, mandal en turc et ‘orab en arabe) permettant lorsqu’ils sont abaissés ou levés de modifier la longueur de la corde et ainsi d’altérer la note. Une autre modification a consisté à ne plus laisser le chevalet en contact direct avec la caisse de résonance mais à le placer sur une série de 4 à 5 éléments en peau de poisson qui ont considérablement amélioré la qualité (timbre et volume) du son.

Aujourd’hui, le qanûn a une caisse de résonance en forme de trapèze d’une épaisseur variant entre 3 et 10 cm, la grande base varie entre 75 et 120 cm et la petite base entre 25 et 45 cm. La longueur de l’arête perpendiculaire varie entre 30 et 45 cm. Elle est en plusieurs types de bois (érable, acajou, noyer). La table d’harmonie est percée de 3 ou 4 rosaces et peut être incrustée de mosaïques.

Le chevalet (köpru en turc et faras en arabe) en épicéa à pieds multiples est posé « à cheval » sur des peaux (raqma en arabe) de poisson rectangulaires (4 pour les qanûns turcs et 5 pour les qanûns arabes) servant d’amplificateurs de résonance. Il est perpendiculaire à la base de l’instrument.

Les anecdotes de Safinez Bousbia (3) : le montage !

13 vendredi Jan 2012

Posted by espritplume in Chronique

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Quels sont les petits incidents que vous avez voulu garder pour le film ?

« Déjà, le départ d’Alger. On avait des places réservées sept mois à l’avance sur la traversée. Mais le problème c’est que la personne qui nous avait fait la réservation s’était trompée de date. Elle croyait qu’on partait en juillet et en fait, c’était en août ! On faisait nos autorisations de tournage et pour tourner au port, il fallait avoir une autorisation spéciale.

Sauf qu’on apprend, deux mois à l’avance, qu’il n’y a pas de navire ce jour-là ! On se dit OK, on partira le 1er septembre (le concert à Marseille avait lieu le 6 septembre). Mais on apprend alors que ce jour-là les bateaux ne fonctionnent pas. C’était vraiment compliqué même si à la fin, on les a fait monter quand même : il fallait négocier avec les gens pour qu’ils nous donnent leurs lits parce que vous ne pouvez pas laisser Bernaoui sur une chaise pendant 16h. Les changements de programme, c’était vraiment tous les jours. »

Dans le montage, qu’avez-vous dû retirer à grand regret ?

« D’abord, j’ai travaillé avec une grande monteuse, Françoise Bonnot. On a pris énormément de temps pour monter le film parce qu’on avait 180 heures de rushs et il fallait qu’on monte un film qui tienne debout ! Et comme je voulais raconter l’avant-guerre, l’après-guerre, etc, le chaâbi, les retrouvailles, les concerts. Françoise m’a dit : mais comment va-t’on rentrer tout ça dans un seul film ? C’était LE challenge ! Ce qui s’est passé, c’est que j’étais tous les jours au montage avec Françoise et j’ai appris plein de choses.

C’était rigolo parce que parfois, j’aimais tellement l’image mais il fallait faire un choix. Françoise me disait : allez, sors ! Tu ne peux pas faire le choix ! Je vais le faire à ta place.

Au montage, parfois, il faut dire non tout de suite.
Il y avait des choses qu’on a gardées et que j’avais l’idée de faire dès le départ comme le tournage à la synagogue, à la Mosquée ; d’autres idées venaient de Françoise, de son assistant Julien qui m’a aidé à faire les bandes-annonces du film et du concert.

Dans les coulisses du concert d’hier soir…

10 mardi Jan 2012

Posted by espritplume in Chronique

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Récit des dernières heures, en coulisses du concert d’El Gusto hier soir au Grand Rex.

18h30. Les musiciens d’El Gusto répètent sur scène. Safinez Bousbia continue de donner scrupuleusement les dernières indications à chacun des musiciens. Insaisissable, enthousiaste, elle virevolte d’un membre du groupe à l’autre. Des journalistes s’apprêtent à l’interviewer. Mais ces dernières répétitions si précieuses, ce moment important des « balances », Safinez Bousbia a du mal à les quitter.

Nous découvrons les dédales du Grand Rex, ce cinéma illustre, créé dans les années 1930. Et pour prendre les premières photos de cette soirée tant attendue par Safinez et ses musiciens, nous nous réfugions sur la mezzanine, après avoir manqué cent fois de trébucher sur les fils.

19h30. La salle de répétition située dans les loges du Grand Rex s’est transformée en une cantine bruyante et chaleureuse. Toute l’équipe d’El Gusto, tous ces visages de musiciens qui me sont à présent très familiers reprennent des forces en devisant joyeusement. Au menu, un bon couscous et de délicieuses entrées.

20h15. Jack Lang est venue faire un tour dans les loges pour saluer les musiciens. Belle animation qui s’ensuit et où les journalistes font du coude à coude avec les photographes pour capturer l’image de Jack Lang, introduit dans le groupe par un de ses célèbres représentants, Robert Castel.

20h30. Je me retrouve au milieu de tous ces musiciens, attentifs au discours de Safinez. Celle-ci rappelle à tous l’importance de l’ordre d’entrée en scène, la façon dont les musiciens vont pouvoir s’accorder. « Pas plus d’une minute, pour s’accorder! » rappelle Sodi, l’organisateur du concert. Enfin, la jeune réalisatrice et productrice d’El Gusto, souligne avec émotion que ce soir, est le grand soir. Après toutes ces années d’obstacles et d’aventures en tout genre, « il faut s’amuser, se régaler sur scène! »

20h45. Les musiciens s’apprêtent à entrer en scène. Je les suis dans ces coulisses si proches de la scène. Le trac est là bien sûr, mais chanteurs et musiciens, d’une élégance folle, parlent comme si de rien n’était. Luc Cherki, que j’ai interviewé récemment, me raconte une anecdote sur Dalida, en proie à une crise de nerfs terrible avant de monter en scène et de Guy Lux, coupant net sa crise d’énervement en lui proposant de quitter immédiatement le show, si elle ne pouvait attendre une minute de plus.

21h. C’est dans un silence religieux que les musiciens entrent en scène. Par l’accès à la scène, je les regarde prendre place, en suivant scrupuleusement les indications de Safinez. La minute d’accords passée, le show tant attendu peut commencer. L’immense salle du Grand Rex, pleine à craquer, se remplit de « youyous ». El Gusto – la bonne humeur, a envahi le Grand Rex…

A noter que les photos et vidéos de la soirée seront très prochainement publiées sur le blog et la page Facebook du film.

Crédits photo: Stéphanie Bildé.

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