• #421 (pas de titre)
  • About

El Gusto

~ Le blog officiel du film de Safinez Bousbia.

El Gusto

Archives Mensuelles: décembre 2011

Répétitions de l’orchestre El Gusto

26 lundi Déc 2011

Posted by espritplume in Uncategorized

≈ 1 Commentaire

Alger - décembre 2011

Depuis bientôt deux semaines, les musiciens algériens ont commencé leurs répétitions, sous la direction de Safinez Bousbia.

Crédits photo:  Quidam Production

Personnage central d’El Gusto: la Casbah d’Alger!

23 vendredi Déc 2011

Posted by espritplume in Chronique

≈ Poster un commentaire

La Casbah d’Alger, communément appelée « la Casbah » (en arabe القصبة, « la citadelle », sans précision du nom de la ville) est un quartier historique d’Alger comprenant la vieille ville inscrite au patrimoine de l’Unesco. Elle est située sur le territoire de la commune de la Casbah, dans la wilaya d’Alger.

Entre la Casbah– forteresse et le front de mer et sur un site accidenté se sont développées des habitations majoritairement à étages devenues plus tard la vieille ville d’Al-Djazair qu’on a aussi appelé plus tard par extension Casbah.

La Casbah n’est plus, aujourd’hui, que l’ombre d’elle-même. L’eau courante installée par les colons français, la surpopulation des années 1980 et un mobilier trop lourd ont déjà eu raison de 420 des 1200 maisons qui étaient encore debout en 1962. Derrière les lourdes portes se cachent parfois des trésors d’architecture, tandis que les chats et les gravats disputent les ruelles aux passants.

Les caractéristiques les plus marquantes de la Casbah qui lui donnent tout son charme, sont le terrain lui-même qui est accidenté et en pente (118 mètres de dénivellation), les rues tortueuses qui nous renvoient dans un Alger mystérieux et magique d’un autre temps et l’architecture, tant extérieure qu’intérieure des maisons, ces dernières étant caractérisées par une cour intérieure carrée avec une petite fontaine, autour de laquelle est organisée toute l’habitation.

La pente est tellement raide dans la partie haute de la Casbah que la plupart des ruelles sont en escaliers. Les experts admirent le prodige architectural qu’offre le spectacle de maisons enchevêtrées sur un plan très incliné, s’appuyant les unes contre les autres depuis des siècles. Les plasticiens locaux, les écrivains et les poètes, les musiciens et les interprètes, charmés et inspirés par son architecture et son ambiance singulière, continuent de la chanter.

Noyau originel qui valut à la cité mauresque d’El-Djazaïr le surnom « d’Alger la Blanche », la Casbah est en danger de mort. De la mer, ou du haut de ses terrasses, la vieille médina fait encore son effet. Mais lorsqu’on vagabonde dans le labyrinthe de ses ruelles, le délabrement apparaît criard, poignant. Quand une maison s’écroule, celles qui lui sont proches, par un effet de château de cartes, sont menacées de ruine.

Crédits photo: Quidam Productions

Les anecdotes d’El Gusto par Safinez Bousbia : Damon Albarn, le coup de pouce musical (2)

22 jeudi Déc 2011

Posted by espritplume in Chronique

≈ Poster un commentaire

« C’était en 2005, j’avais commencé à mettre le projet en branle et je commençais à trouver du soutien sauf que les gens trouvaient qu’il n’y avait pas de nom connu pour porter un projet d’une telle ampleur.

Comme le film était vraiment devenu pour moi un bébé que je ne pouvais plus le donner à un réalisateur connu, je me suis dit que je pouvais, par contre, confier la dimension musicale à quelqu’un de renom. Et là j’ai pensé à des gens comme Bono, Sting ou Damon Albarn.

Et en fin de compte, c’est Damon qui a été le plus enthousiaste. J’ai été le voir à Londres, je l’ai convaincu. Il est descendu avec moi à Alger pendant une dizaine de jours. On a rencontré les musiciens, fait des repérages, etc. Il a été séduit par cette musique et il a donc décidé de produire un album. Mais sur l’album qu’il a produit, il n’y avait pas les musiciens juifs. Cet album est sorti en 2007 chez EMI.

Le deuxième album qui sort le 2 janvier prochain, distribué par Warner, sera la BO du film. Pour celui-ci, on a fait des répétitions pendant huit mois. On a fait des arrangements avec un compositeur de jazz australien, Greg Lloyd et on a produit ensemble avec Sodi (Négresses vertes, Têtes Raides, IAM, etc) et Marc Lumbroso de Remark. »

Crédits photos: D.R

Site internet d’El Gusto: bienvenue à bord !

21 mercredi Déc 2011

Posted by espritplume in News

≈ Poster un commentaire

Pour tout connaître de la grande aventure d’El Gusto, voici son site internet qui met en lumière tous les acteurs du film, la démarche de la réalisatrice et productrice Safinez Bousbia, la culture du chaâbi, les liens sur Twitter, Facebook et sur notre blog ainsi que les rubriques permettant d’écouter l’album du film (en vente le 2 janvier prochain) mais aussi de réserver vos places pour les concerts de Paris (les 9 et 10 janvier au Grand Rex) et de Bruxelles (le 14 janvier, au Palais des Beaux-Arts).

Embarquez dès à présent dans le navire El Gusto !

http://www.el-gusto.fr/

Entretien exclusif avec la réalisatrice Safinez Bousbia – Deuxième partie

20 mardi Déc 2011

Posted by espritplume in Interviews, Uncategorized

≈ Poster un commentaire

 J’ai découvert un métier que j’adore aujourd’hui et que je souhaite poursuivre.

Un souvenir de concert en particulier ?…

Ils étaient tous particuliers ces concerts. (Rires) Marseille, surtout. C’était le premier. Ils n’avaient pas joué encore ensemble. On était tous dans le stress. Mais c’était super parce que le concert devait faire 1h30 et il a duré 3h30 ! Il y avait tous les gens derrière moi qui me disaient : « mais il faut qu’ils libèrent la salle ! ». Et le public est resté jusqu’au bout ; il y avait même des gens qui pleuraient. L’ambiance était vraiment sympa. Marseille était un des concerts qui m’a le plus marquée.

Il y avait aussi au concert de Bercy, le musicien qui joue du tambourin et qui prenait le public en photo. Je trouvais ça trop mignon : il faisait ça pour ramener avec lui les photos au bled et qu’il montre à sa famille et ses amis pour qui il avait joué.

Comment avez-vous choisi vos lieux à Alger pour le tournage ?

En fin de compte, j’ai écouté les musiciens me parler d’Alger pendant très longtemps. Ils me parlaient d’endroits mythiques, donc j’ai essayé de les retrouver. Pour certains, on a essayé de recréer l’ambiance de l’époque avec les musiciens, et pour ceux qui étaient fermés, on a juste tourné en dehors pour les montrer.

Les entretiens avec les musiciens ont-ils été écrits ?

Non. Mais je savais comment orienter mon entretien. Il faut dire que je les connaissais très bien; cela faisait plusieurs années que j’étais en relation avec eux. J’avais réussi à gagner leur confiance. Mais par exemple lors du tournage chez Luc Cherki, j’avais une pneumonie sévère, lors des derniers jours de tournage. J’arrive chez Luc et je lui dit : « surtout, tu me parles, tu me parles !… » J’étais allongée sur le haut de la péniche pour ne pas tousser.

Comment définiriez-vous l’état d’esprit d’El Gusto et celui du documentaire ?

C’est très similaire, bien sûr. Quand on voit le film, certes on rigole, on s’amuse mais on pleure aussi. Et la naissance de ce projet était tout aussi douloureuse que joyeuse à la fois (rires) Pour les musiciens, ça représentait le rêve de rejouer ensemble, de s’exercer et reconquérir la scène. Pour moi, c’était d’aller jusqu’au bout de cette aventure. Découvrir un métier que j’adore faire aujourd’hui et que je souhaite poursuivre. Apporter aux musiciens autant que ce que j’ai reçu d’eux.

Vous souhaitez donc poursuivre dans la production et dans la réalisation ?

Tout à fait. L’orchestre tourne et a sa vie propre à présent. Je continue à rester en contact avec les musiciens. Mais de mon côté, je prépare mon prochain film qui sera une fiction, cette fois-ci. Il est en cours d’écriture donc je n’en dis pas plus (Rires).

Entretien réalisé à Paris, le 30 novembre.

Petite histoire de la mandole, autre instrument du chaâbi

19 lundi Déc 2011

Posted by espritplume in Chronique

≈ 6 Commentaires

La mandore ou mandole également connu sous le nom de « gallizona » ou de « gallichon, » est un instrument de musique à cordes du Moyen Âge, semblable au luth, avec 3, 4 ou 6 cordes qui produit un son plus aigu. Sa caisse en forme de demi-poire préfigure la mandoline dont elle est l’ancêtre.

Cet instrument n’est plus en usage. Même avec la réactualisation de la musique ancienne à la fin du XXe siècle, on lui a toujours préféré le luth.

Le chaâbi utilise un instrument issu de la musique arabo-andalouse apparenté à la mandole (aux sonorités de guitare, munie de quatre cordes doubles en métal).

La mandole algérienne a été créé en 1930, à Alger, par un luthier du nom de Bélido, sur une idée du grand chanteur du chaâbi, Hadj M’hamed El Anka (1907-1978). La mandole est devenu l’instrument principal du chaâbi algérois et la musique kabyle dans ses variantes chaâbi et traditionnelles, et souvent introduit par beaucoup de groupes musicaux dans différents genres.

Le terme mandole (mais non mandore) peut également désigner le ténor de la famille des mandolines, accordé une octave en dessous du soprano. Chez les anglo-saxons, le terme mandola désigne l’alto de cette famille, une quinte sous le soprano.

Crédits photos: Quidam Productions

Entretien exclusif avec la réalisatrice Safinez Bousbia – Première partie

16 vendredi Déc 2011

Posted by espritplume in Interviews

≈ 5 Commentaires

C’est en rencontrant ces musiciens que je me suis dit qu’il y avait une belle histoire à raconter.

En franchissant le seuil d’un miroitier de la Casbah d’Alger en 2004, Safinez Bousbia ne se doutait pas alors dans quelle étrange aventure, elle allait s’engouffrer. Après avoir réuni plus d’une quarantaine de musiciens chaâbi (musique populaire d’Alger) juifs et arabes confondus et séparés depuis cinquante ans, Safinez Bousbia parvient à la création d’un album en 2007. Le groupe El Gusto (qui signifie « la bonne humeur ») est né.

L’idée de filmer les origines de la séparation, les retrouvailles émouvantes, et la culture chaâbi devient alors primordiale pour la jeune productrice, prête à hypothéquer sa maison pour concrétiser son projet.

Parlez-nous un peu de vos origines et de votre enfance ?

Je suis née à Alger et l’ai quittée à l’âge de huit mois. Mes parents sont tous deux Algériens mais ne vivent plus là-bas depuis longtemps. J’ai vécu un peu partout en Europe, notamment dans le cadre de mes études. J’ai fait un master en architecture du cinéma : on créait des plateaux pour la télé, le cinéma, le théâtre et j’ai choisi de continuer mon cursus en Irlande pour. Ensuite, j’ai été happée par l’univers d’El Gusto, en découvrant Alger…

Comment justement a démarré l’aventure El Gusto ?

J’habitais en Irlande et lors d’une soirée avec une copine, on a décidé de partir à Alger et de jouer aux touristes. On se promenait dans la Casbah et là, on découvre de très jolis miroirs peints à la main. On entre pour acheter. Et le miroitier, Monsieur Ferkioui, commence à me raconter l’histoire d’un groupe de musiciens. Il m’apprend qu’il a appris la musique au conservatoire municipal d’Alger, dans une classe qui était dirigée par El Anka, le fondateur de la musique populaire chaâbi.

Monsieur Ferkioui me raconte qu’il a perdu de vue tous ses amis avec qui il avait appris la musique. Donc je décide de partir à la recherche de ces musiciens, au départ juste pour mettre en contact le miroitier avec ses amis, et non pour faire un film. Mais c’est en rencontrant ces musiciens que je me suis dit qu’il y avait une très belle histoire à raconter et à porter à l’écran.

Concrètement, ça s’est passé comment ?

J’ai commencé à chercher des producteurs et des réalisateurs. Malheureusement, tout le monde trouvait l’idée magnifique mais trop chère à réaliser. Ça n’était pas assez commercial, trop compliqué. C’est comme ça que je me suis retrouvée à le faire moi-même !

J’ai donc vendu ma maison, hypothéqué certains biens, et j’ai mis une première somme d’argent pour avancer le projet. Et à partir de là, j’ai commencé à avoir des images et les gens se sont mis à croire dans le projet et à suivre l’aventure.

Comment s’est passée l’écriture du documentaire ?

On avait prévu au début que les musiciens juifs viendraient à Alger et on a tout organisé en 2006 pour que ça soit le cas. Or, deux semaines avant le concert, il y a eu des événements à Alger et des deux côtés, c’est devenu trop compliqué pour continuer. C’était ou arrêter le film sur le fait qu’on n’avait pas pu les réunir ou rechercher de nouveaux financements pour faire un nouveau film.

Pour la deuxième fois, je n’ai pas voulu écrire. J’ai essayé juste de remonter l’histoire autrement.

Parce qu’avec un documentaire, il y a plein de choses non prévues qui se passent et qui changent votre écriture.

Entretien réalisé à Paris, le 30 novembre 2011.

Alger, cet autre personnage du film…

14 mercredi Déc 2011

Posted by espritplume in Photo

≈ Poster un commentaire

Alger, en arabe El-Djazaïr الجزائر ,  est la capitale de l’Algérie et la plus grande ville du pays. Avec trois millions d’habitants, l’agglomération du grand Alger regroupe 10% de la population algérienne. La ville est bordée au nord par la mer Méditerranée.

Les anecdotes d’El Gusto par Safinez Bousbia : l’équipe du film (1)

13 mardi Déc 2011

Posted by espritplume in Chronique

≈ Poster un commentaire

« J’ai travaillé avec une productrice australienne qui s’appelle Heidi Egger. Elle connaissait Nuria, une chef op’ espagnole qui avait fait beaucoup de tournages. On l’a prise comme directeur photo car on adorait son travail.

Après, l’équipe s’est montée, grâce à des recommandations, des rencontres ou des feelings. J’ai mis du temps à trouver un steadycam opérateur qui me convienne parce qu’à la Casbah, il y a beaucoup d’escaliers, de ruelles, etc.

Donc c’était dur de trouver quelqu’un qui accepte de filmer tout ça. A la fin, mon choix s’est arrêté sur Yvan Maniosky, qui était un « énorme mec balèze », super parce qu’il était toujours prêt à refaire plusieurs fois les prises. C’est avec lui aussi qu’on a fait les images aériennes d’Alger. »

Un autre instrument à découvrir pour pratiquer le chaâbi: le tar !

12 lundi Déc 2011

Posted by espritplume in Chronique

≈ Poster un commentaire

Le tar, (târ, tari, tara, tarra ou tchentchana) est un instrument de percussion arabo-andalou. C’est un tambour sur cadre rencontré en Espagne, au Maghreb et au Moyen-Orient (Qatar, Bahreïn, Yémen), cousin du tambourin européen et du riqq arabe et sans doute l’ancêtre des pandeiro et pandero.

On en retrouve des variétés en Afrique de l’Est (Soudan, Kenya, Ouganda, Zanzibar), dans l’Océan Indien (Comores, Maldives) et en Malaisie. Ce terme arabe désignant un objet rond ou un tambour sur cadre.

D’un diamètre de 12 à 70 cm, il a un cadre plus étroit (7cm) que le bendir et a cinq cymbalettes de métal à la place du timbre.

La petite version se joue debout (perpendiculairement au corps) pour accompagner la musique arabo-andalouse ; d’un usage très souple, il est toutefois moins complexe que le riqq.

La grande version accompagne les rituels des confréries soufies et une version moyenne (30cm), la musique folklorique (associée aux cérémonies de la vie). En Égypte et au Moyen-Orient, on le tient debout (parallèlement au corps) et il accompagne les rites funéraires.

On en joue en solo, en duo ou en ensemble d’une dizaine d’instrument.

← Articles Précédents

Articles récents

  • SAFINEZ BOUSBIA INTERVIEWÉE À CANNES POUR SON FILM.
  • L’INTERVIEW DE SAFINEZ BOUSBIA SUR LE PLATEAU DE ECHOROUK NEWS LE 15 AVRIL 2015
  • CONCERT EL GUSTO 27 NOVEMBRE 2014
  • CONCERT EL GUSTO 28 NOVEMBRE 2014
  • Chana Tova ! Shana Tova !

Archives

  • mai 2015
  • avril 2015
  • octobre 2014
  • septembre 2014
  • août 2014
  • juillet 2014
  • mars 2013
  • février 2013
  • janvier 2013
  • décembre 2012
  • novembre 2012
  • octobre 2012
  • septembre 2012
  • août 2012
  • juillet 2012
  • juin 2012
  • mai 2012
  • avril 2012
  • février 2012
  • janvier 2012
  • décembre 2011
  • novembre 2011

Catégories

  • Chronique
  • Critique
  • Interviews
  • News
  • Photo
  • Portrait
  • Uncategorized
  • Vidéo

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Annuler

 
Chargement des commentaires…
Commentaire
    ×
    Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
    Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies